Kigali, Rwanda – Lors du Forum des jeunes du Commonwealth qui s’est tenu en marge de la 26e réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM) 2022, Impact Santé Afrique (ISA) a eu le plaisir de rencontrer Krystal Lorna Birungi Mwesiga, une jeune déléguée ouverte à partager son expérience en tant que scientifique impliquée dans la lutte contre le paludisme.

 

Je m’appelle Lorna Krystal Birungi Mwesiga. Je viens de l’Ouganda, un pays qui est depuis longtemps touché par le paludisme. En grandissant, j’ai moi-même failli mourir du paludisme ; je me souviens aussi que ma mère a consacré beaucoup de temps à s’occuper de mon jeune frère malade. Je savais qu’il existait un traitement, mais nous n’avions pas assez de moyens pour nous le permettre. Cette expérience m’a inspirée et j’ai tout de suite su que je devais faire la différence.

Aujourd’hui, je suis entomologiste et je travaille sur un projet appelé Target Malaria qui vise à modifier de manière innovante les gènes des moustiques afin d’influencer leur mode de reproduction et de réduire leur nombre, ce qui permettra de réduire le paludisme dans nos pays hautement endémiques.

Je suis également une plaideuse du Fonds mondial. Donc, je comprends l’importance de disposer d’outils efficaces pour lutter contre le paludisme et d’autres maladies, et je souhaite que tout le monde comprenne que si nous pouvons mobiliser plus de ressources pour le Fonds mondial, cela nous aidera à :

  • Nous procurer les moustiquaires qui font une grande différence dans la lutte contre le paludisme,
  • La recherche et d’autres initiatives merveilleuses qui sont menées dans des pays comme l’Ouganda,
  • Le financement des agents de santé communautaires qui apportent gratuitement des médicaments et des diagnostics dans les villages, y compris le mien.

Nous devons faire la différence !

Chers Dirigeants, nous devons soutenir le Fonds mondial pour qu’il continue à nous doter des moyens efficaces de lutte contre les pandémies.

Chers Dirigeants et Chefs d’État, la jeunesse vous demande de financer l’innovation, qui est aussi un effort pour lutter contre le paludisme.

Je voudrais également lancer un appel aux jeunes : nous avons la voix, nous avons le pouvoir, prenons en charge notre avenir, défendons nos intérêts, utilisons des ressources innovantes, tirons parti de nos dirigeants et mettons fin au paludisme dans cette génération. Sauvons les générations futures et des millions de vies !

 

Article rédigé par Edith Essomba.