Le 6eme sommet de reconstitution des ressources du Fonds Mondial qui a eu lieu le 10 octobre 2019 à Lyon, en France, a incontestablement été l’évènement international le plus important de 2019 pour la lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.
Il a réuni parmi ses nombreux participants, une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement, principalement en provenance de l’Afrique.
Une Afrique qui a donné deux fois plus que lors de la 5eme conférence de reconstitution des ressources, montrant ainsi son engagement à l’échelle du continent à mettre un terme aux épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme.
Les équipes de Impact Santé Afrique (ISA) sont fières de l’Afrique et d’avoir participé à cette extraordinaire mobilisation en faveur de la reconstitution du Fonds Mondial, notamment à travers les plateformes CS4ME (Civil Society for Malaria Elimination) et GFAN Africa* qui ont été les porte-voix d’une vive campagne de plaidoyer ayant obtenu une belle attention des gouvernements africains.
En effet, en Afrique francophone, on a pu observer la mutualisation des efforts de plaidoyer de plus de 110 ONG locales dans 14 pays de l’Afrique Centrale et l’Ouest en faveur du Fonds. Leurs actions menées auprès des ambassades des pays donateurs et les leaders nationaux ont contribué sans aucun doute à renforcer le plaidoyer pour la mobilisation des contributions des pays, faisant de cette mobilisation un immense succès qui a permis de rassembler les 14 milliards de dollars attendus pour la poursuite des actions du Fonds Mondial jusqu’à 2023.
Aussi, durant l’évènement, les acteurs, partenaires et organisations de la société civile œuvrant autour des 3 pandémies ont pu se retrouver dans nombres de conférences et discussions organisées en marge de ce sommet international les 8 et 9 octobre 2019.
C’est ainsi que ISA en la personne d’Olivia Ngou, directrice d’Impact Sante Afrique, a été invitée à présenter l’état des lieux, les risques et perspectives pour la société civile en Afrique de l’Ouest et du Centre à l’évènement proposé par Expertise France : « La société civile engagée contre le sida, la tuberculose et le paludisme : Enjeux pour l’Afrique de l’Ouest et du centre »
La chargée de communication de Impact Santé Afrique, Zeinabou Idé, a quant à elle, participé à la section The Global Fund’s Youth Engagement. Ce groupe issu du Kenya, Myanmar, Niger, Burundi, Afrique du Sud et Ukraine a été sélectionné pour représenter la couche des jeunes atteints par le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme. Il a également élaboré une déclaration en réponse à la lettre ouverte écrite par le Fonds mondial aux enfants de 7 ans leur promettant qu’à leur majorité, les 3 épidémies, à savoir : le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme auront été éliminés du monde. Le jeune groupe s’est exprimé à l’attention des leaders mondiaux afin de leur notifier que les promesses à elles seules ne suffisent pas.
Les jeunes ont un rôle prépondérant à jouer dans la lutte contre ces trois maladies et doivent être associés en première ligne pour aider les dirigeants à atteindre les objectifs d’avenir auquel nous aspirons tous : un monde sans VIH/SIDA, ni tuberculose, ni paludisme en 2030 ; Mais aussi le bien-être commun de tous et l’accès à la Couverture Santé Universelle. Ils ont rappelé l’importance de l’existence du Fonds mondial qui est arrivé à sauver des millions de jeunes vivants avec le VIH/SIDA, la tuberculose et le paludisme.
Le Président de la République Emmanuel Macron les a félicité et une réunion s’est tenue entre le groupe « Youth Engagement » et Peter Sands, Directeur exécutif du Fonds mondial.